jeudi 12 novembre 2015

Un stage pour mieux servir sa clientèle

Un stage pour mieux servir sa clientèle




Enseignement et formation - Formation


Anabelle à droite, auprès de son employeur et de Sunniva, une amie norvégienne./Photo DDM.
Anabelle à droite, auprès de son employeur et de Sunniva, une amie norvégienne./Photo DDM.

Anabelle, 23 ans, est apprentie à la ferme équestre des Abrons. Dans quelques jours, elle s'envolera pour le sud de la Norvège. Grâce au programme européen Erasmus +, cette jeune femme y effectuera un stage professionnel de trois semaines.
«L'entreprise de Sarah Dubreuil, mon employeur, propose des randonnées et des voyages à cheval à travers la France. Notre clientèle vient principalement de la Norvège, Suède et Allemagne. Nous avons même des cavaliers de Hong Kong, Singapour ou de l'Amérique latine».
Il est clair que pour Anabelle parler anglais est une nécessité pour bien accueillir et encadrer ses clients le temps que durent les prestations.

«Notre culture est tellement différente»

Outre le fait de pratiquer une langue étrangère en situation professionnelle, Anabelle souhaite mieux comprendre ses clients. «Les Scandinaves sont très ouverts et lorsqu'ils viennent en randonnée, nous échangeons beaucoup sur les coutumes, la vie quotidienne dans notre pays respectif. On compare nos photos ! Nos mœurs sont tellement différentes que vivre au sein d'une famille norvégienne et travailler dans un centre équestre me permettront de mieux m'adapter aux besoins des clients lorsqu'ils sont en France. Je pense par exemple aux paniers-repas que je prépare pour eux chaque midi ou au rythme quotidien qui est le leur.»

Une opportunité qui tombe à pic

À l'annonce de l'offre de stage par le centre de formation des apprentis des métiers du cheval de Villeréal, Anabelle a sauté sur l'occasion. Facile de tout mettre en place car son employeur avait bénéficié il y a quelques années de la même opportunité au CFA.
Les deux jeunes femmes ont d'ailleurs le projet de s'installer ensemble et d'ouvrir leur entreprise à davantage de destinations. «Ce stage tombe à pic dans mon projet professionnel ; je suis excitée à l'idée de me confronter à cette culture qui m'intéresse beaucoup. Je regrette que trop peu de jeunes, malgré ces subventions européennes, partent à l'étranger». Et de conclure : tout serait plus facile si nous apprenions l'anglais à l'école plus tôt et si la mobilité était inscrite dans nos gènes !
La Dépêche du Midi